Le FASTEF s’est imposé sur la scène politique à force de dénonciation, avait déclaré Ousmane Sonko. C’était vrai, puisqu’auncun autre indicateur ne pouvait expliquer cette percée fulgurante, au-delà de l’élan d’affection, née de son renvoi de de la fonction publique. Les senégalais par nature, soutenant toujours le supposé faible, quelle que soit la faute commise, accordèrent à Sonko, ce que beaucoup d’hommes politiques eurent en des circonstances similaires. On peut citer beaucoup d’exemples, surtout sur le plan politique. Et ça, c’est purement sénégalais et ce sera difficile à changer. Que notre raison ou notre intellect agissent d’abord, avant notre cœur sur toute question, voilà tout ce qu’il nous faut pour changer sur beaucoup d’aspects. Mais hélas!
Mais au fil du temps, l’opinion demanda plus que des critiques faciles. Elle demanda de la cohérence, de l’éthique mais aussi et surtout de la véracité dans toute accusation. L’épisode du pétrole avec les 6000 milliards, l’affaire des 94 milliards avec le Tf 1451/ R, le fer de la falémé , avec tout le tollé soulevé, ne suffirent hélas pas, pour crédibiliser cette option basée exclusivement sur la critique et la dénonciation . Les sénégalais finirent par percevoir ce qui paraissait de prime abord comme invraisemblable, et un doute profond s’installa sur, non seulement le crédit à donner aux paroles de Sonko, mais sur sa posture, qui consistait à ne jamais aller jusqu’au fond des choses en se mettant à la disposition de la justice, si tant est vrai que ses accusations étaient irréfutables. Une partie des senégalais decourit que Sonko fait plus de la manipulation d’opinion, que de la défense d’intérêts patriotiques.
Et advint alors contre toute attente, l’affaire Adji Sarr, qui fut la confirmation de l’impression générale. Il n’a jamais été question chez Sonko d’éthique dans l’engagement politique et pourtant, il a semblé porter ses valeurs en bandoulière. Il vit volontairement les travers qu’il dénonçe. Pire, il se distingua sur le terrain des mœurs, lequel fait partie des plus tabous et donc des plus difficiles à survivre. Et malgre tout, cet homme continue à donner des leçons, à s’indigner et à condamner .Peut être a t- il oublié que ces paroles ne valent plus rien, et que ces combats << de mauvais aloi >> ne peuvent plus mobiliser la jeunesse consciente, qui abusée, s’est éloignée de cet objet politique, qui a failli allumer le pays pour une raison qui n’en valait vraiment pas la peine. Qu’il se taise puisque, de donneur de leçons, c’est à lui d’en recevoir et tout faire pour les réinvestir dans sa vie quotidienne.
Le Sénégal se bat pour sortir de 3e vague avec tous les moyens à la disposition de l’État et du Président Macky SALL. Pour le reste, il s’agit pour nous autres citoyens, d’agir en toute responsabilité pour stopper la chaine de transmission. Des critiques et conseils de Sonko, un violeur de couvre feu, on en a vraiment pas besoin !
Cheikh NDIAYE
Responsable politique Apr Grand yoff
Conseiller Municipal