Après la proclamation définitive des résultats des élections législatives du 31 juillet 2022 par le Conseil constitutionnel. La confédération pour la démocratie et le socialisme (CDS) a organisé une journée d’étude au siège du PIT pour faire une première évaluation. Au sortir
de cette journée d’étude la CDS a fait une analyse de la scène politico-sociale et le signal envoyé par les populations.
La CDS a d’abord relevé des motifs de satisfaction concernant ces échéances. « C’est avant tout le respect du calendrier républicain.
C’est ensuite, et contrairement à bien des prévisions, le fait que le vote se soit déroulé dans le calme et la sérénité. C’est aussi la crédibilité de notre processus électoral, la parfaite organisation de ces élections et l’acceptation des résultats par les forces en compétition », explique la confédération pour la démocratie et le socialisme. Le tout a fini de démontrer que le Sénégal dispose d’un système électoral crédible contrairement à ce que véhiculait l’opposition prompte à accuser le pouvoir de tous les péchés. « Désormais, les discours sur le ministère de l’intérieur qui ne doit pas organiser les élections, ceux sur l’administration qui serait aux ordres vont de plus en plus avoir de la difficulté à prospérer. De même, le débat sur la fiabilité du fichier aura du mal à être audible. Globalement, les sénégalais ont dit, à tous les acteurs politiques qu’eux Sénégalais, sont souverains. Ils l’ont fait par un vote qui, par quelques bords qu’on le prend, oblige à réfléchir » exhorte-elle. Bby avec82députés l’emportedevantYewwi 56 etWallu 25.
Benno est majoritaire à l’Assemblée Nationale. » Cependant il s’agit d’une majorité relative c’est pourquoi nous ne pouvons occulter le signal fort envoyé par les populations à la majorité. La défaite dans les Grande villes comme Dakar, Thiès, Guédiawaye, Rufisque, Pikine, Saint-Louis Ziguinchor etc, en dépit des efforts déployés doit conduire la majorité à procéder à une lecture politique attentive des résultats » remarque-il. Dans le prolongement de sa structuration instaurée depuis 2014, Bby doit s’ériger en coalition politique bien implantée dans tous les coins et recoins du pays avec une activité permanente, selon un plan d’action concerté sur l’ensemble du
territoire et dans la diaspora.
« Dans cette perspective, la CDS a décidé d’œuvrer pour l’unité la plus large des forces de la gauche plurielle, incluant toutes celles acquises au projet de justice sociale et d’équité territoriale et au renforcement de la démocratie républicaine, donc pouvant composer
avec les forces de la social-démocratie, de l’écologie comme avec les différentes fractions et personnalités issues des parties de la
Gauche historique, etc. La CDS prendra dans la période à venir des initiatives dans ce sens ». En ce qui concerne la présidentielle de
2024, la CDS se prépare pour ce rendez-vous. « Notre camp c’est celui de l’unité nationale, de la démocratie, la CDS doit se positionner dans l’espace politique entant que force alternative de Gauche ayant son identité propre pour la justice sociale, l’équité territoriale,
la souveraineté économique entre autre défis que nous devons relever dans le futur pour notre pays »,
conclut la CDS.