Le Burkina Faso a annoncé mardi avoir lancé le recrutement de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Un dispositif censé répondre à l’urgence sécuritaire dans un pays contrôlé à 40 % par des groupes jihadistes, mais qui présente de nombreuses failles, explique le grand reporter et spécialiste de l’Afrique, Vincent Hugeux.
L’annonce est spectaculaire et doit répondre aux immenses attentes de la population depuis le coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré, fin septembre. Les nouvelles autorités burkinabès ont annoncé avoir lancé le recrutement de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP), dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Dans le détail, 35 000 supplétifs de l’armée seront répartis dans chaque commune tandis qu’une force de 15 000 hommes pourra être déployée sur l’ensemble du territoire national. Ces enrôlements massifs s’ajoutent à une campagne de recrutement exceptionnelle de 3000 militaires pour renforcer les rangs de l’armée régulière