« (…) Jamra saisit le Cnra, le Procureur de la République et la Direction de la cinématographie.

  • CNRA : Pour VIOLATION des engagements pris par les promoteurs récidivistes de la série perverse «INFIDÈLES», consécutivement à la PLAINTE de JAMRA et de ses alliés du CDVM (Comité de défense des valeurs morales) de Serigne Bassirou Macké Cheikh Astou Fall, et L’ONG Daral Qural wal ikhsane de Imam Dia El Hadji Alioune. Lesquels engagements ayant par la suite motivé la « Décision du Collège du CNRA », rendu le mercredi 12 août 2020, qui mettait en demeure les promoteurs de « INFIDÈLES »;
  • PROCUREUR : Pour VIOLATION de la loi numéro 2008-11 du 25 janvier 2008, relative à la DIFFUSION D’IMAGES CONTRAIRES AUX BONNES MŒURS (article 2). Laquelle renforce les dispositions du Code pénal, en son article 431-60, qui bannit l’utilisation de « tout moyen de communication électronique, aux fins :
  • D’AFFICHER,
  • D’EXPOSER,
  • DE PROJETTER AUX REGARDS DU PUBLIC tous imprimés, photographies, films ou images CONTRAIRES AUX BONNES MŒURS ». Confirmant ainsi les dispositions pérennes du Code pénal sur l’attentat à la pudeur et l’outrage PUBLIC aux bonnes mœurs (articles 318 et 324).
  • DIRECTION DE LA CINÉMATOGRAPHIE : Pour NON-RESPECT de la loi N°2002-18 du 15 avril 2002, portant règles d’organisation des activités de production, d’organisation, de promotion cinématographique et audiovisuelle, et qui sanctionne notamment le DÉFAUT DE DEMANDE D’AUTORISATION PRÉALABLE au tournage. Ce manquement étant passible d’un RETRAIT du produit voire d’une AMENDE financière.
    CE QUE CONFIRME le directeur de la cinématographie, M. Hughes Diaz, en son interview au journal « Le Quotidien », du 26/08/2020, page 7. Il y révéle que «la plupart des séries télévisées incriminées, dont certaines sont attentatoires aux bonnes mœurs, N’ONT PAS FAIT DE DEMANDE D’AUTORISATION DE TOURNAGE».
    ET D’AJOUTER que : «c’est confirmé et on peut le vérifier. Ce sont des séries qui s’exposent. Elles sont en violation des règles établies, notamment la demande d’autorisation de tournage».
    SE FAISANT plus précis, le directeur de la cinématographie a révélé : «qu’l y a une série comme « Infidèles », dont les auteurs, DÈS QU’ILS ONT ÉTÉ ATTAQUÉS, nous ont contacté pour une autorisation de tournage, pour la prochaine saison».
    EN EFFET, dans une note d’information, en date du 08 septembre 2020, l’autorité de la cinématographie avait (enfin) haussé le ton, martelant sa décision de « METTRE FIN À L’ANARCHIE », qui prévaut dans ce secteur, de plus envahi par des businessmen UNIQUEMENT préoccupés de profits FINANCIERS, au détriment de la préservation de nos valeurs socio-culturelles. Et au mépris de la santé mentale et morale des enfants.
    «DÉSORMAIS, il ne sera toléré AUCUN TOURNAGE de film SANS AUTORISATION», avait dit le directeur national de la cinématographie. Ajoutant «qu’en cas de violation de ces dispositions légales, il sera procédé, en partenariat avec les forces de sécurité publique, à la SAISIE DU MATÉRIEL DE TOURNAGE et des négatifs, assortie d’une amende de 3 à 10 millions de fcfa, s’il s’agit d’un film long-métrage ou d’une série télévisée. Et de 1 à 5 millions de fcfa si c’est un court métrage».
    LE PLUS SIDÉRANT est que ces promoteurs essayent souvent de justifier les OBSCÉNITÉS que véhiculent leurs produits, par des arguments ridicules du genre : « Non, ça c’est UNIQUEMENT dans la version YouTube »! Faisant semblant d’ignorer que ce type de séquences, qui consacrent une dégradation extrême de l’image de la Femme Sénégalaise, à travers un support de diffusion de portée planétaire comme YouTube, impactent plus fortement les mass-medias. Beaucoup plus même que ne le feraient nos télés locales. Et donne une perception négative, plus prégnante, de la société sénégalaise à l’étranger. Causant ainsi moralement du tort à la majorité de nos concitoyens, imbus des nobles valeurs bien sénégalaises.
    SI LES CULTURES hindoue et japonaise sont aujourd’hui si respectées et admirées de part le monde, c’est bien parce que les producteurs audiovisuels de ces pays, imbus de patriotisme culturel, prennent soin de n’exporter que leurs valeurs sociales les plus positives, par le biais de leurs savoir-faire artistiques et cinématographiques.

CONCLUSION :
IL APPARTIENT maintenant aux « followers », qui ont fortement exprimé leur INDIGNATION dans les réseaux sociaux, suite à l’inadmissible « je-m’en-foutisme » des auteurs de cette série perverse, de veiller à ne pas faire de « wax-waxéét »!
QUAND on engage un combat aussi noble que celui portant sauvegarde de nos valeurs socio-culturelles et surtout de protection de la santé mentale et morale des enfants, il y a lieu de faire preuve de COHÉRENCE, de RIGUEUR et surtout de CONSTANCE.
SINON, ceux qui, volontiers, vont souvent au charbon pourraient être tentés de « faire-comme-tout-le-monde », c’est-à-dire de se cantonner dans cette posture (ô combien peinarde) de Koth Barma, qui dit bien que « séétaan moo dax si am ndadjé ». Et c’est tellement plus simple et reposant, en ce qu’elle permet de beaucoup économiser en « TEA » (Temps, Énergie, Argent).

NB : Ces trois PLAINTES, en réaction à cette scandaleuse bande-annonce aux allures de ballon-sonde, qui pullule dans les médias sociaux, mettant (encore) en scène une actrice qui dégrade allègrement l’image de la Femme Sénégalaise, seront déposées dès ce mardi 27 juillet, incha Allah, par une délégation composée de JAMRA, du CDVM de Serigne Bassirou Mbacké Cheikh Astou Fall, représenté par Adama Mboup, et de l’ONG DARAL QURANE de Imam Dia El Hadji Alioune.
Le combat continue !
JAMRA »