Guy Marius Sagna en mode GMS pour un fauteuil à l’Hémicycle, après les rigueurs des détentions.
On lui avait collé l’étiquette «d’activiste engagé», voire de « fou ». Tant ne reculant même pas quand ceux qui menaçaient à ses côtés de marcher sur le Palais fuyaient à la vue des gardes rouges, lui fonçait devant ; avant de se voir plier en deux et jeter dans le panier à salades. Interpellations par les forces de l’ordre, placements sous mandat de dépôt, jugements et condamnations : Guy Marius a vécu ça plus même que le « pape du sopi ». Son courage est à toute épreuve. Il faut le lui reconnaître. Mais c’est comme qui dirait « nak » que ce porte-étendard du slogan « France dégage » veut maintenant le retour d’ascenseur après les rigueurs des détentions qu’il a vues et vécues.
On pourrait ainsi interpréter son annonce de « candidature à la candidature » aux toutes prochaines élections législatives.
Un « Gms » envoyé depuis l’Hôtel de Ville de Ziguinchor, où trône son concitoyen et camarade de combat Ousmane Sonko. GMS, ses initiales, pour un fauteuil à l’Hémicycle après les rigueurs des détentions qu’il a vécues et les marches auxquelles il a participées et dont l’une lui fut imposée par ses « amis » policiers ? Les « sans voix» qu’il a « partout soutenus » dans nos terres, champs, usines, rues, villes et villages apprécieront. Pour sûr, avec leurs « bénédictions » qui transformeront l’assistant social Sagna en député Gms, la prochaine législature n’en sera que plus variée et épicée.