Le Président de la République a abordé, en Conseil des ministres, la question liée aux impératifs de modernisation du système de santé rappelant que la pandémie de Covid 19 a révélé « la résilience de notre système sanitaire, mais également, l’urgence d’accélérer les réformes en vue de la professionnalisation des personnels et de la transformation de la gestion des structures sanitaires ». Macky Sall a rappelé que, depuis 2012, « des ressources budgétaires conséquentes et sans précédent, ont été mobilisées, pour notamment mettre à niveau le système sanitaire, réaliser des hôpitaux de dernières générations (Touba, Kaffrine, Kédougou et Sédhiou), aux standards internationaux ; relever le plateau médical des structures; recruter à titre exceptionnel, sur la période 2020‑2021, 500 médecins et 1000 professionnels de la santé et améliorer la situation de toutes les catégories d’agents de santé ». Conscient que « ces importants investissements » doivent être accompagnés d’un changement de paradigme qui se traduit par le respect du patient et la satisfaction des usagers. Dès lors, il a donné instructions au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de finaliser l’audit de la gouvernance des structures de santé (en particulier la réforme hospitalière de 1998), en vue d’accélérer les réformes nécessaires à la mise en œuvre optimale du programme d’investissement
(2020‑2024), pour un système de santé résilient et performant.
Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de lui faire parvenir un rapport exhaustif sur la situation globale des structures de santé du pays et de finaliser, dans les meilleurs délais, un plan d’optimisation de la carte sanitaire et des offres de service de santé, insistant particulière‑ ment, sur l’impératif de renforcer les inspections des établissements de santé et d’assurer la qualité de la formation du personnel médical par un contrôle et une régulation des écoles de formations dédiées. Le Chef de l’Etat a, également, demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager, dès à présent, la généralisation des processus de certification qualité des hôpitaux et de mettre en application les manuels de procédures harmonisés pour les autres structures de santé (Centres de santé, Postes de santé).